SCH est l’un des patrons de la planète rap depuis une dizaine d’années, avec un univers sombre, noir, stylisé. Il cumule 4 millions de stream mensuel sur les plateformes d’écoute. Son nouvel album, très attendu, est l’épilogue de sa trilogie sur la vie de JVLIVS, personnage fictif. “C’est à la manière d’un réalisateur de films, j’essaie de réaliser des espèces de films auditifs. C’est le mot d’ordre depuis qu’on a créé ce personnage en 2018.“
Influence de SCH : les antihéros, le cinéma de gangsters, Le Parrain et Coppola. Le rappeur est passionné par le réalisateur, il y a pour lui au-delà du talent d’écriture, une morale et une philosophie, celle que la voix de gangster n’est jamais la bonne à la fin. Lui a perdu des amis dans les guerres de gangs, “aujourd’hui, c’est partout, tout le monde peut franchir le cap et se dire qu’il peut, et je trouve ça malheureux. Mais je trouve que c’est intéressant sociologiquement, ça montre que quelque chose ne tourne pas rond“.
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L’épilogue du gangster qu’il a créé, JVLIVS sort début décembre. L’album abrite un duo avec Damso, également de retour avec un nouvel album, alors qu’il pensait arrêter, manquant d’énergie, pensant avoir tout dit. Travailler avec le roi du rap belge pour SCH a été “intéressant, c’est quelqu’un qui est très enrichissant, qui a une volonté de toujours amener quelque chose de nouveau. Une chose que je respecte énormément parce qu’aujourd’hui, il y a énormément de rappeurs, mais de moins en moins de personnes qui créent, esthétiquement“.
Marseille, Damso, Aya, Jul, le rap français, écoutez l’entretien de SCH au micro de Léa Salamé…