Le 2 septembre dernier, elle était sacrée championne olympique de boccia dans la catégorie BC1, la première médaille tricolore dans cette discipline, pour sa première participation aux Jeux. “C’était une expérience géniale”, raconte Aurélie Aubert. “Et pour moi, c’est comme un rêve qui se réalise, le résultat d’années de travail. Avec ma coach Claudine, ça faisait sept ans qu’on travaillait sur un objectif et quand on a su que les Jeux étaient à Paris, c’était notre objectif d’aller à Paris. Après, la médaille, ce n’était pas notre objectif de base. Notre objectif, c’était déjà de gagner un match de poule, et après de se faire plaisir.”
On s’en souvient, les Jeux paralympiques ont fait l’objet d’un engouement de la part des plus de 2 millions de personnes ayant acheté des billets. “Au début, j’appréhendais un peu l’engouement parce que c’est un sport où, d’habitude, il n’y a pas du tout de public. Et justement, on s’est entraîné en stage de préparation à ce qu’il y ait du bruit. Et au final, j’ai pris goût à ce qu’on ait des spectateurs, qu’on nous encourage, c’était plaisant. En fait, j’ai vraiment vécu le moment un peu pour moi, je n’ai pas vu vraiment tout ce qu’il y avait autour.”**
Quelques mois après, “on est toujours beaucoup sollicitées et je suis toujours reconnue dans la rue. Donc je dirais que ce n’est pas fini, mais ça commence un peu à se calmer ! Moi, je suis plutôt quelqu’un d’assez tranquille. Donc, revenir à ma vie ordinaire, ça me va bien aussi. Les Jeux, c’est super, mais c’est très intense. On est retournées aux entraînements normalement, on n’a rien changé à notre vie d’avant.”