Are young people happy, what do they want to do when they grow up? This study reveals surprises

Are young people happy, what do they want to do when they grow up? This study reveals surprises
Are young people happy, what do they want to do when they grow up? This study reveals surprises

     

À quoi rêvent les jeunes ? Quels métiers veulent-ils faire ? Quelles sont leurs activités préférées en dehors de l’école ? Cette double enquête menée par Odoxa pour Acadomia, a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de collégiens et lycéens ainsi que de parents de jeunes de cette classe d’âge. «Cette enquête révèle une jeunesse bien plus épanouie et sereine qu’on ne pourrait le penser, contredisant certains stéréotypes sur le mal-être adolescent. Leur attachement à l’école reste fort, malgré l’essor du numérique, et leurs aspirations professionnelles se tournent massivement vers des métiers à forte utilité sociale et ancrés dans les sciences », a déclaré Céline Bracq d’Odoxa dans un communiqué. 

Des collégiens plus heureux que les lycéens 

Les jeunes sont-ils heureux ? Les résultats sont sans appel : 95 % des collégiens et lycéens se déclarent heureux, dont 36 % « tout à fait » heureux. Ce chiffre est particulièrement frappant : même si leurs parents sont 80 % à exprimer un tel sentiment, leurs enfants les « surclassent » de 15 points. Ce constat va à l’encontre d’idées toutes faites sur le mal-être des jeunes. Certes, la question de la santé mentale des jeunes est un sujet essentiel, de nombreuses études enregistrent des problèmes d’anxiété et de troubles dépressifs chez les adolescents, mais la très large majorité des jeunes expriment un niveau de bonheur élevé. Le bonheur est réparti de manière homogène entre filles (35 %) et garçons (36 %), mais il est plus marqué chez les collégiens (38 % « tout à fait » heureux) que chez les lycéens (33 %), une différence probablement liée à la pression scolaire grandissante à l’approche du baccalauréat. Des différences sociales existent aussi, les enfants de cadres étant 44% à se dire « tout à fait » heureux » contre 32% seulement des enfants d’ouvriers. La différence est moins nette chez les adultes, mais l’intensité du bonheur est moins forte aussi chez les ouvriers (16% de « tout à fait ») que chez les cadres (19%).

Les garçons restent toujours davantage intéressés par les jeux vidéo que les filles 

Quelles sont leurs passions ? Le sport s’impose comme la passion numéro un des collégiens et lycéens, avec 49 % qui déclarent y consacrer une partie importante de leur temps libre. Les jeux vidéo arrivent en deuxième position (42 %), confirmant l’importance croissante de cette pratique dans le quotidien des jeunes, notamment chez les garçons. En effet, c’est leur passion numéro 1 (64 %), tandis que les filles préfèrent, après le sport (41%), les activités artistiques et créatives, 35 % s’y consacrent régulièrement. Ce fossé entre les sexes témoigne des différences d’intérêts, mais aussi de la diversification des loisirs pour une génération qui jongle entre le numérique et des activités plus traditionnelles. La transmission du « capital culturel se retrouve dans les résultats de cette question, les enfants des CSP+ s’orientant davantage vers la lecture et l’écriture (28 % vs 22% des CSP-), tandis que ceux des CSP- se passionnent plus pour les jeux vidéo (46 % vs 39% des CSP+).

Des adolescents très motivés par des récompenses 

La motivation des jeunes à s’investir dans leurs études est surtout nourrie par leurs ambitions futures. En effet, « un projet d’études ou de métier » arrive en tête des sources de motivations, 30 % des collégiens et lycéens affirmant être motivés par un projet d’études ou de métier. Cette donnée grimpe à 45 % chez les lycéens contre seulement 20% chez les collégiens. L’écart s’explique par la proximité de l’orientation post-bac, source de réflexion intense à ce stade de leur parcours.

La fierté personnelle suit de très près, 29 % des jeunes cherchent à prouver à eux-mêmes leur capacité à réussir, avec une prédominance chez les filles (32 % vs 26% des garçons). Quant aux garçons, ils sont plus enclins à être influencés par la promesse de récompenses matérielles, avec 20 % qui citent cet aspect comme un levier de motivation, soit presque le double des filles (11%). Ces récompenses jouent un rôle plus significatif chez les collégiens (18 %) que chez les lycéens (10 %), suggérant que la maturité et la perspective d’un avenir professionnel influencent les priorités de motivation au fil des années scolaires.

Dans le milieu du tableau des motivations, on trouve, à égalité « un bon prof », «une matière que vous aimez » et « la fierté de votre famille » (25%). Les notes (ou le classement) sont citées à 18% (avant dernière position devant la récompense), elles motivent plus les collégiens (21%) que les lycéens (15%).

Vétérinaire, ingénieur, maîtresse… 

Les projets professionnels, première source de motivation des jeunes dans leurs études, sont justement abordés dans ce sondage. Les clichés sur les jeunes rêvant exclusivement de devenir influenceurs s’effacent rapidement lorsqu’on observe leurs aspirations professionnelles. Les métiers liés aux soins dominent nettement leurs préférences (23% de citations à cette question ouverte). En tête des métiers rêvés, on trouve le vétérinaire avec 8 % des jeunes qui s’imaginent dans cette carrière. Le métier de médecin suit avec 6 %, tandis que 5 % aspirent à devenir ingénieurs. Ces résultats témoignent d’une génération en quête de métiers alliant utilité sociale et ancrage dans des domaines scientifiques. Influenceur/Youtubeur ou streamer n’arrive qu’en 11e position avec 2% de citations.

Chez les filles, ces tendances sont encore plus marquées. Le métier de vétérinaire est largement en tête avec 12 %, suivi par celui de médecin (8 %), deux professions qui incarnent une forte vocation de soin et d’empathie. En revanche, les métiers plus techniques, comme celui d’ingénieur, attirent moins les filles (3 %). Elles sont plus nombreuses à se tourner vers des métiers de l’éducation, avec 6 % qui aspirent à devenir « maîtresse ou institutrice » (leur 3e choix).

Du côté des garçons, l’ingénieur arrive en tête avec 9 %, suivi à égalité du médecin et du footballeur à 5% (et deux fois plus, à 8%, chez les garçons de famille CSP- que chez les garçons de famille CSP+).

Chez les collégiens, le métier de vétérinaire domine avec 9%, suivi de médecin (7 %) et de maîtresse/institutrice (5 %). Chez les lycéens, c’est l’ingénieur qui est en tête (8 %), devant le vétérinaire (6 %) et le médecin (6 % également).

Quand les filles rêvent de devenir vétérinaire, les garçons veulent devenir ingénieur.Acadomia/Odoxa

Ils veulent bien gagner leur vie 

Lorsqu’il s’agit de définir ce que signifie « réussir sa vie », 66 % des jeunes placent en priorité l’idée de « bien gagner [leur] life. This figure shows that financial independence is seen as an essential condition for personal fulfillment. Children from CSP+ and CSP- say it just as much (66% and 68%), boys quite significantly more than girls (70% vs 63%). And 52% of young people believe that success means above all being free to make one’s choices, and 43% associate success with sincere friendships, compared to the fact of creating a family (37%, 41% for children in CSP- vs 35% of CSP+ children).

This vision contrasts sharply with that of the parents. For the latter, earning a good living is far from being as central: only 38% of parents consider it a criterion for success. For them, it is the family which represents the fundamental pillar of success, with 59% of parents placing the creation of a family at the top of their priorities, compared to only 37% of young people. Parents also value sincere friendships (35%), but even more, the freedom to make one’s own choices (51%), this definition of success comes in 2e position, as in the youngest.

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