Essec plans to increase its turnover by 100 million euros by 2028

Essec plans to increase its turnover by 100 million euros by 2028
Essec plans to increase its turnover by 100 million euros by 2028

«Nous sommes une association loi 1901 à but non lucratif et nous tenons à le rester, mais cela ne signifie pas que nous sommes à but de perte. Il nous faut un modèle économique performant et rentable pour pouvoir réinvestir.» Le jeudi 10 octobre 2024, le directeur général de l’Essec Business School, Vincenzo Vinzi, a présenté son plan stratégique baptisé «Transcend» au cours d’une conférence de presse. Avec un objectif phare, dont les grandes lignes ont été abordées avec Anne-Claire Pache, directrice stratégie, alliances et engagement sociétal : passer d’environ 200 millions d’euros de chiffre d’affaires fin 2024 à 300 millions en 2028.

Le précédent plan stratégique quadriennal de la prestigieuse école de management parisienne avait été nommé «Rise». «Durant le plan Rise, nous avons réalisé 6 millions d’euros par an (…). Nous pensons que nous pouvons passer à 10 millions d’euros par an dans le nouveau plan», a souligné Anne-Claire Pache. «On est une école mais aussi une entreprise», a-t-elle rappelé. Au cours des quatre dernières années, la majeure partie de cette augmentation du chiffre d’affaires est «venue de la formation continue», les étudiants internationaux et l’enseignement en ligne, a précisé Vincenzo Vinzi, qui entend poursuivre sur cette voie.

Sur la formation continue, l’école a notamment annoncé le lancement d’un Executive MBA hybride qui ne comptera que 20 jours de présentiel sur 18 mois. Outre ce nouveau programme, l’Essec diversifie aussi son offre de formation avec un «International program in business administration» sur cinq ans. Ce programme, qui ouvrira sur le campus de Rabat et se tiendra exclusivement en Anglais, doit permettre de former des futurs leaders du développement du continent africain.

Bureaux à New York et à Londres

L’Essec, qui compte déjà un campus à , un à La Défense, un à Singapour et un à Rabat au Maroc, a aussi annoncé l’ouverture de deux bureaux permanents à New York et Londres. «Ce seront des hubs, pas des lieux pédagogiques», a précisé Vincenzo Vinzi. «Si l’Essec était un État, un hub serait une ambassade.» Le directeur général évoque une «présence permanente» chargée «d’amplifier toutes les activités de l’école pour favoriser son rayonnement local vers les entreprises ou les réseaux d’alumni».

Deux nouveaux doubles diplômes vont également être lancés. Le premier en droit avec l’UCLA school of law (USA) et l’autre en philosophie, éthique et management avec l’Institut catholique de Paris. Côté recherche, un «Centre géopolitique et business» va être créé pour étudier les interactions entre la géopolitique et le monde du business.

Enfin, Vincenzo Vinzi a longuement insisté sur la volonté de l’école d’adapter son enseignement dans un monde qui évolue de plus en plus vite. Un «enseignement au management adapté au futur», a-t-il répété à plusieurs reprises. «Là où, avant, les compétences acquises pouvaient durer 20 ans, elles ne durent plus que deux ou trois ans en moyenne aujourd’hui, a-t-il expliqué. De plus, nous devons préparer des jeunes à des métiers qui n’existent pas encore, dans des frontières qui se durcissent. Nous devons donc investir profondément dans les ressources pour bâtir un meilleur futur.»

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