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Olympique: “Building takes time but we work to refine the game,” explains Rémi Bonfils

Rémi Bonfils, entraîneur de la touche du Olympique et responsable de la défense, était invité de 100% sur Bleu Pays Basque ce lundi 16 décembre. Après la victoire contre (16-0) et avant le déplacement à , ce vendredi. L’ancien talonneur reconverti sur le banc a partagé ses analyses sur la saison actuelle de son équipe. Il revient sur les projets à long terme et les ajustements nécessaires pour que le Biarritz Olympique atteigne ses objectifs en Pro D2.

Une défense solide, mais encore des progrès à faire

Le Biarritz Olympique a baissé sa réussite du début de saison sur la défense. Depuis le premier match amical contre à Aguiléra. Et avec des performances qui réjouissent l’entraineur de la touche et de la défense. Depuis plusieurs matchs, le club a su afficher une défense robuste, avec un taux de plaquages réussi avoisinant les 90 %. Ce travail de consolidation se traduit par une série de trois matchs consécutifs sans essai encaissé pour l’équipe dirigée par Boris Bouhraoua, un fait notable pour une équipe de Pro D2.

Cependant, malgré cette solidité, Bonfils estime que le Biarritz Olympique doit encore progresser, notamment à l’extérieur. “Notre défense est un bon point, mais le vrai challenge reste les déplacements”, explique-t-il. La difficulté de prendre des points à l’extérieur a été mise en lumière lors de la défaite contre Angoulême, où des erreurs de concentration ont coûté cher. L’ancien talonneur du Stade Français insiste : “On a des difficultés à gérer les moments clés de chaque match”, ajoutant que la jeunesse de l’équipe, combinée au manque d’automatismes, explique en partie ces défaillances en déplacement. Il note que le projet du club est encore jeune, et qu’il faut du temps pour que les joueurs prennent leurs repères et assimilent les principes défensifs et offensifs du système mis en place.

La touche : un chantier de longue haleine

Un autre chantier majeur de la saison est celui de la touche, secteur qui peine encore à être bien maîtrisé malgré les efforts de Bonfils et du staff biarrot. L’entraîneur de 36 ans confie que, même si l’équipe s’efforce d’installer un jeu de touche solide, des difficultés persistent, notamment dans les longs lancers. Ces derniers sont essentiels pour la formation des mauls et la conquête du ballon en touche. “Cela fait partie du travail de fond qu’on met en place”, explique le technicien, qui précise que la touche est un secteur qui nécessite une assimilation progressive, surtout avec l’intégration de nouveaux joueurs. “Cela prend du temps pour que les automatismes se créent”, ajoute-t-il. Les difficultés sont en partie dues à la perte de certains talonneurs expérimentés et à l’intégration de profils jeunes, qui doivent encore se familiariser avec le système de jeu du club. Le manque de profils aériens, capables de capter les ballons en touche, a également été souligné par l’entraîneur, nécessaires pour améliorer la réception des ballons et optimiser les relances après un lancement.

La défense en maul : une réussite à souligner

Malgré les défauts observés dans d’autres secteurs, la défense en maul est l’un des grands succès du Biarritz Olympique cette saison. Le club n’a pas encaissé d’essai en maul depuis neuf matchs, ce qui témoigne de l’efficacité du travail selon Rémi Bonfils, en lien direct avec ses avants. L’entraîneur attribue cette réussite à une bonne préparation et une réactivité accrue des joueurs. “Nous avons mis en place un système de défense en maul qui fonctionne”, précise-t-il. Cette solidité en défense est une pierre angulaire de la stratégie du club, car elle permet de limiter les points encaissés, un facteur crucial dans les matchs serrés de Pro D2.

Projet sur le long terme, fonctionnement avec Boris Bouhraoua, parcours atypique, ancien 3ᵉ ligne et son acclimatation au BO et au Pays Basque… retrouvez l’intégralité de l’entretien de Rémi Bonfils dans le podcast 100% Rugby.

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