“J’ai un passé d’industriel, j’étais dans les avions, les fusées et puis finalement, je suis arrivé dans la mer, et j’ai quitté le monde du spatial pour rejoindre les mers avec beaucoup de joie. C’est une grande aventure maritime. On a rendu possible le transport du GNL d’un bout à l’autre du monde. C’est extrêmement intéressant, surtout aujourd’hui quand on s’intéresse à la décarbonation. Non pas que le gaz soit une énergie décarbonée, mais elle est beaucoup moins carbonée que les autres. Et il y a une urgence aujourd’hui, c’est d’arrêter la génération de CO2 et d’abord celle du charbon. On peut assez facilement remplacer le charbon par du gaz et ce faisant, vous divisez par deux les émissions de CO2. Et ça, ça peut se faire facilement. Alors je sais, on n’a pas supprimé complètement, mais si on fixe comme objectif immédiat de supprimer totalement les émissions de CO2, on n’y arrive pas et donc on continue à accumuler des quantités considérables de CO2 dans l’atmosphère. Donc moi je dis, soyons un peu pragmatiques. Avant que les solutions zéro carbone n’arrivent, réduisons, divisons par deux les émissions de CO2 en passant au gaz. Alors c’est ce que permettent de faire les méthaniers en transportant le gaz d’un bout à l’autre de la planète.” Philippe Berterottiere.
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