When we dig up a mammoth, don’t we take the risk of unearthing a disease that no longer exists?

When we dig up a mammoth, don’t we take the risk of unearthing a disease that no longer exists?
When we dig up a mammoth, don’t we take the risk of unearthing a disease that no longer exists?

“Mon métier, ce n’est pas de déterrer des mammouths, mais de récupérer de l’ADN dans des vestiges archéologiques, explique le paléogénéticien Ludovic Orlando. Et je n’aimerais pas marquer l’histoire pour être la personne qui ramènerait sur terre une maladie terrible qui décime l’humanité !” Il se veut rassurant : quand on trouve de l’ADN d’espèces disparues, comme le mammouth, il est très abîmé. “Donc les cellules de bactéries, de maladies, de virus, ne pourraient pas se remettre à fonctionner.”

Fonte du permafrost (ou pergélisol, en français)

La question de la réapparition de virus anciens est souvent posée, en effet, lorsqu’on évoque la fonte du permafrost. “Dans certains de mes travaux, je réussis à récupérer l’ADN de maladies du passé, comme la peste de 1720, qui a décimé la moitié de la population marseillaise”, poursuit Ludovic Orlando. Mais il insiste : plutôt que constituer un risque, “ces travaux peuvent nous donner des clés pour comprendre ce qui causait la virulence des maladies et même nous donner des outils thérapeutiques si des maladies de ce genre réémergeaient naturellement sur terre”.

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