Le drapeau aux étoiles vertes du régime de Bachar al-Assad a laissé place à la bannière aux étoiles rouges de la République Syrienne. Un saut dans l’inconnu, les rebelles qui ont renversé le régime sont emmenés par une ancienne branche d’al-Qaïda en Syrie, le groupe HTS. “Se focaliser sur l’idéologie de HTS n’est pas illégitime, mais il y a beaucoup de problème qui vont se poser avant ça”, estime Thomas Pierret, politiste, chercheur à l’Institut d’études sur les mondes arabes et musulmans de l’Université Aix-Marseille. Parmi ces défis, il pointe la société syrienne, très divisée, ou encore les pays voisins, aux intérêts divergents.
A cette reconstruction politique, s’ajoute celle du secteur économique. Le pays est exsangue, des années de guerre et de dictature ont ravagé les infrastructures et l’économie. 15 millions d’habitants vivent uniquement grâce à l’aide humanitaire internationale.
Des syriens qui se pressent depuis plusieurs jours, par milliers devant les portes grande ouvertes de la prison de Sednaya. Le bâtiment, symbole des pires exactions du régime de Bachar al-Assad a été vidé de ses détenus, libérés par les rebelles. Les proches de prisonniers se confient au micro d’Omar Ouahmane et Gilles Gallinaro, ils espèrent retrouver les leurs.
Culture de l’info, deuxième partie consacrée à l’actualité à venir
C’est une mini-série qui fait déjà parler d’elle, avant même sa sortie le 16 décembre prochain. Et pour cause, ses dix épisodes ont été entièrement générés… par l’intelligence artificielle. Son nom ? Prompt, un terme utilisé pour désigner l’instruction que l’on donne à un algorithme. Les syndicats de scénaristes et de réalisateurs sont inquiets, malgré les garanties d’Arte qui diffuse la série.