- La carrière sportive de Clément Artaud a commencé sur les terrains de rugby durant son enfance. Passionné de moto, son père l’a entraîné vers les deux roues à l’adolescence, lui achetant sa première moto à 15 ans. Ainsi a débuté son cheminement vers l’enduro, qui lui était plus accessible que le motocross.
- Comme son père avant lui, il a dû mettre la moto de côté pour des raisons professionnelles. Clément a racheté l’entreprise familiale en 2016. Artisan maçon, il était seul aux commandes. Devoir tout arrêter en raison d’une blessure était trop dangereux. Il a pu se remettre sérieusement à rouler en 2022, une fois la société développée.
- Né à Montélimar, Clément Artaud est aujourd’hui installé à Grignan, avec quatre sociétés et plusieurs salariés sous sa direction.
- Son bagage technique à moto, il le tient de ses années d’enduro en championnat de France. Ses débuts en rallye-raid ne sont pas passés inaperçus, avec de bons résultats rapidement.**
- Sur le Dakar, il jure d’oublier l’aspect compétition pour se concentrer exclusivement sur la ligne d’arrivée. Il s’est juré de la franchir avec le doudou de sa fille, son porte-bonheur qu’il aura toujours avec lui pendant la course.
« Le Dakar est une case que je veux cocher. Être patron, être papa, construire une maison, c’est fait ; je veux maintenant boucler la boucle à moto. C’est le Graal, le défi ultime de ma vie de motard. C’est un rêve de gamin mais je ne me rendais pas compte de la complexité.
Je suis tombé amoureux du rallye-raid, me rendant compte qu’il y a énormément de points communs avec le métier de chef d’entreprise ! Il faut prendre des décisions rapides, elles peuvent être importantes et dangereuses, c’est dur mentalement, tu es livré à toi-même, tu dois sortir de ta zone de confort, gérer des émotions, essuyer les échecs, rebondir…
Le rallye est un ascendeur émotionnel. Il m’a fait progresser. Mes deux vies se complètent car ça me tire vers le haut. Parfois tu te demandes ce que tu fais au bureau à 4h du matin… En rallye, ça t’arrive aussi !
Je n’ai pas d’objectif de résultat, juste celui de franchir l’arrivée. Je suis compétiteur mais pas idiot. Ça va se jouer sur tous les à-côtés, la capacité à vite récupérer. Tout ce que je fais est mesuré, même si on me prend parfois pour un fou ! »