La France, septième puissance économique mondiale, compte de plus en plus de pauvres. Selon le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités, 5,1 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays. C’est-à-dire avec moins de 1000 euros par mois pour une personne seule. Soit en 20 ans 1,4 million de personnes supplémentaires qui ont basculé dans la précarité. Si cette pauvreté n’explose pas, elle gagne du terrain, et les plus touchés sont les jeunes, les chômeurs et les immigrés.
Les explications de Mathilde Cariou
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Une pauvreté qui augmente dans un pays en pleine crise politique. Le gouvernement Barnier pourrait tomber dès demain soir à l’issue du vote d’une motion de censure sur le budget de la Sécurité sociale. Le rassemblement national est bien décidé à voter le texte porté par la gauche, et les deux blocs pourtant antagonistes sont largement majoritaires à l’Assemblée. En attendant le verdict, Michel Barnier a affronté aujourd’hui les députés à l’occasion de la séance des Questions au gouvernement, et c’est un hémicycle en ébullition qui a donné de la voix cet après-midi avant l’échéance de demain.
Pour éviter la censure, Michel Barnier a multiplié les concessions à Marine Le Pen. En vain, la patronne du RN n’a pas cessé de faire monter les enchères. Jusqu’au bout, l’ancien négociateur du Brexit a cru qu’elle n’oserait pas aller jusqu’à la censure.
Dans un contexte politique incertain, les universités françaises sont au pied du mur. A tel point que dans un mouvement inédit, leurs présidents et présidentes ont décidé de parler d’une même voix pour dénoncer le désengagement de l’Etat. Car l’actuel projet de budget 2025 prévoit de nouvelles coupes budgétaires.
Ils sont à l’origine de la campagne de haine contre Samuel Paty. Depuis hier, la cour d’assises spéciale de Paris interroge les deux hommes qui ont réalisé et diffusé des vidéos pour dénoncer le cours du professeur assassiné. L’une de ces vidéos avait divulgué l’identité de Samuel Paty.
Après Brahim Chnina, le père de la collégienne à l’origine du mensonge, place aujourd’hui à l’interrogatoire d’Abdelhakim Sefrioui. Cet activiste islamiste avait accompagné Chnina au collège du Bois d’Aulne pour intimider la direction de l’établissement. Un personnage sulfureux dont les avocats vont plaider l’acquittement.
La situation est particulièrement chaotique ce soir en Corée du Sud. Le président Yoon Suk Yeol a proclamé la loi martiale pour “protéger le pays des forces communistes nord-coréennes et éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.
L’opposition appelle à la mobilisation contre le gouvernement. Le Parlement s’est réuni en urgence pour tenter de bloquer la loi martiale.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni affirment ce soir “surveiller de près” l’évolution de la situation dans le pays. 28 000 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud pour répondre à la menace nord-coréenne.
En Iran, le nouveau président Massoud Pezeshkian donne des signes d’ouverture en direction des femmes. Il n’approuve pas la dernière loi qui réprime un peu plus celles qui ne portent pas le voile islamique. L’amende en cas de récidive passe de 110 euros à plus de 2000 euros. Il faut savoir qu’au pays des mollahs, le salaire de base est de 120 euros par mois.
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