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is developing a device to deorbit spy satellites into space

Donald Trump avait créé la Space Force. Les Chinois et les Russes s’entraînent à détruire des satellites depuis le sol. Mais il ne faut pas oublier qu’en , on a créé le Commandement de l’espace, il y a quelques années. C’est une branche de l’armée qui vise justement à repérer des satellites un peu trop curieux et à s’en débarrasser si nécessaire. Et pour s’en débarrasser, l’armée vient de lancer, en cette fin d’année 2024, un projet d’interception/destruction que l’on va certainement nous envier, car il ne laisse aucune trace.

Il faut savoir qu’aujourd’hui, on n’ose pas trop faire exploser un satellite en orbite. Cela finirait par créer un nuage de débris incontrôlables qui pourraient mettre en danger d’autres satellites (les siens ou ceux de ses alliés). La méthode française, elle, consiste à aller attraper l’engin indésirable avec des bras robotisés. Puis à le désorbiter pour qu’il aille se consumer dans l’atmosphère ou couler au milieu du Pacifique.

Un système de largage depuis un avion

C’est un partenariat entre l’armée et la start-up française Dark (un peu comme la Nasa a des partenariats avec SpaceX). Ensemble, ils vont commencer par simuler des missions de capture d’objets en orbite. Avant d’envisager un prototype à l’horizon 2030. La technologie de Dark n’utilise pas de lanceur au sol, mais un système de largage depuis un avion. C’est un énorme avantage. Cela la rend plus flexible et moins chère qu’un lancement par fusée (souvent dépendant de la météo). Son intercepteur pourra être envoyé en urgence, en quelques heures. Ce qui peut s’avérer clé en cas de conflit là-haut.

Il existe un traité, qui date de 1967, interdisant les armes dans l’espace. Mais depuis, l’eau a coulé sous les ponts. Ces dernières années, les incidents se sont multipliés. Il y a encore quelques mois, les Américains et les Russes s’accusaient mutuellement d’avoir lancé des satellites armés. Il y a une vraie paranoïa actuellement. La moindre manœuvre peut apparaître menaçante. Tout le monde se prépare. Et la France ne veut surtout pas être en retard.

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