Clubs finally welcome at the Ministry of Culture

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Fragilisé par la pandémie de Covid-19 qui a amené la faillite de nombreuses discothèques, le monde de la nuit peine encore aujourd’hui à retrouver sa vitalité d’antan. Le lancement il y a quelques jours du label “Club Culture” par Rachida Dati permet donc de mettre en valeur les établissements nocturnes qui proposent une programmation musicale pointue et qui soutiennent la création artistique, notamment dans le domaine des musiques électroniques. Décerné pour une durée de trois ans, ce label, dont les modalités précises d’attribution n’ont pas encore été annoncées, était attendu par les professionnels du secteur depuis plusieurs années. Un label qui permet aussi au monde de la nuit d’être reconnu comme un acteur culturel à part entière, comme l’explique Aurélien Antonini, président du syndicat professionnel Culture Nuit :

“Ce sont des établissements qui mettent en avant les artistes qui sont leur principal faire-venir. On fait souvent la comparaison avec des salles de concert, car on fonctionne exactement pareil : on programme des artistes internationaux, locaux, et les gens paient des tickets, souvent en avance d’ailleurs, pour venir voir ces artistes dans nos clubs.(…) Notre volonté, c’est un changement d’image auprès du grand public. Aujourd’hui, les établissements de Club Culture sont considérés uniquement par des aspects de nuisance ou d’aprioris un peu datés sur leurs dirigeants. Le but aujourd’hui est d’amorcer un changement d’image pour que le grand public, mais aussi les autorités et les municipalités, voient d’un bon œil l’implantation de ce type d’établissements près de chez eux.”

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Les brèves du jour

  • Une mission menée par une trentaine d’universitaires français tente de documenter le patrimoine à Gaza depuis février 2024, alors que les frappes israéliennes ont déjà détruit les deux tiers des bâtiments. Devant l’ampleur des dégradations et des destructions, certains chercheurs parlent même “d’urbicide”, terme inventé dans les années 2000 pour désigner la destruction d’une ville pour des raisons identitaires. À partir des données numériques du centre satellitaires des Nations Unis, de l’Unesco et de l’Université d’Oxford, l’équipe française, composée d’historiens, de géographes ou encore d’archéologues, suit l’évolution de l’état des bâtiments et monuments historiques dans l’enclave.
  • Une lettre ouverte publiée dans le journal l’Express demande à l’Académie française de défendre davantage les langues régionales. Lors de la cérémonie de remise de la 9ᵉ édition du dictionnaire au début du mois de novembre, Emmanuel Macron avait en effet qualifié les langues régionales “d’instrument de division de la nation”. Des propos qui ont fait réagir ce collectif d’universitaires qui reprochent à l’institution de défendre une vision de la qui serait nécessairement liée à la langue française en omettant la réalité historique d’un pays qui a connu jusqu’au tournant de la IIIe République des dizaines de langues différentes.
  • Bernard Arnault vient d’être élu à l’Académie des sciences morales et politiques. En recueillant 27 voix sur 40, le patron du groupe LVMH a été officiellement élu hier au fauteuil n°1 de l’Académie, occupé précédemment par l’économiste Denis Kessler. Le milliardaire avait déjà tenté de rejoindre l’Académie des sciences morales et politiques en 2020. Bernard Arnault siègera à la section « Économie politique, statistique et finances » aux côtés notamment de l’ancien PDG de BNP Paribas Michel Pébereau ou du prix Nobel d’économie Jean Tirole.

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